La belle matière, ce corps porté ma destinée…
Un secret à ne pas garder, à donner, curiosité regard à s'émouvoir, se régaler ce vis ta vie et d'être soi, en bonne santé…
Bébé robuste, grande, déjà différente, j'ai traversé la petite enfance d'une seule maladie dite enfantine, une rougeole qui me fit rougir d'un maintenant souvenir… le peignoir tout rouge qui me coloriait chaleur encore plus rouge… Papa était là… flashs lumière d'instants ce là-bas…
L'étrange déjà de n'être jamais malade… le contenu, peut-être inconscient voulu… le gardé à me préserver… force tendre à m'étendre pour ne pas être abandonnée… sans doute, peut-être…
Cette peu courante bronchite, contractée un beau jour d'été d'avoir température, et très froide, et très chaude rencontrée… pas même un virus, ni une seule bactérie à me frôler, l'état matière réaction d'une atmosphère par trop choquée irrégulière…
L'ablation d'amygdales qui ne me sera jamais pouvoir d'un savoir… une mode sans doute à ce temps là….
Résurgence douleur de ces deux à me faire soigner… réminiscences prouvées petit calepin, annotés, racontés et rappelés intime mémoire, le compte total trois souvenirs petite enfance, une couleur l'amour, des aiguilles à me piquer souffrance de tous ces jours d'été et l'image grillagée d'un mal instant… le sens d'un prendre soin, oui… l'importance de si petits moments à me faire gâter…
Sans n'avoir reçu aucun
vaccins, mon Ange a dessiné l'être bien mon destin…
Un parcours scolaire, d'absences à noter une seule semaine… ma grand'mère avait
une grippe et il me fallait la préserver…
Quant aux chirurgies non plastiques – trop à faire pour bien la faire – elles m'ont ôtée le naturel d'une normale appendice, la gêne d'un mal hernie discale, ligaturées ces trompes silence à ne bruisser qu'enfants, dessinant cicatrices à souvenir et à vieillir… l'âge m'emmène naturellement, esquissant l'autre d'un corps bien moins ferme, bien moins à désirs vous offrir… mais là, n'est pas ma quête…
Et puis ce temps court ébloui ma nouvelle liberté, y sourire et y pleurer à ma seule volonté, sans gêne à offrir, sans simplement déranger… et l'étrange y découvrir…
Lors des vacances de Pâques de l’année 2004 passée, j’avais convenu avec mon médecin de suivre un traitement pour me revitaliser, me prendre bêtement un complet complément de vitamines, étant fatiguée anormalement au lu des résultats de mes prises de sang.
Profiter de ce moment à la maison sans savoir comment mon corps non habitué aux médicaments allait réagir….
Quelques quinze jours plus tard, des douleurs au ventre se sont présentées. Ne m’inquiétant pas dans un premier temps, j’ai pris mon mal en patience mais doucement, insidieusement, cette douleur s’est réellement installée et a fait naître d’horribles angoisses. Avoir peur simplement de ne pouvoir contrôler mon corps, ne le reconnaissant plus, ne sachant plus lorsqu’une envie réelle d’aller aux toilettes se présentait…
Ma première crise s’est passée lors d’une séance au cinéma, mon retour à voir un film, accompagnée d’un homme qui m’a laissée et m’a littéralement baisée après…
Tous, absolument tous les matins, lorsque je me lève, j’ai mal au ventre, pas une douleur aigue, non, sourde et bien installée, située du côté gauche de mon énorme petit ventre… les angoisses se révélaient par de rapides battements de cœur qui ne faisaient qu’accentuer ma peur. Mes trajets en train, et le soir, et le matin étaient un véritable calvaire.
J’ai donc pris une sorte de calmant dont j’ai oublié le nom… entre-temps, une coloscopie m’a été prescrite et passée… examen quelque peu douloureux et pas très, comment dire, agréable mentalement… je m’y suis pourtant endormie, peu habituée au calmant, réveillée par une douleur mais là, l’introspection finissait… le spécialiste n’a rien diagnostiqué de bien grave - au contraire de mon médecin traitant m’effrayant de tous les bilans possibles - et m’a dit souffrir du syndrome du colon irritable… Il m’a prescrit des antispasmodiques, que je prends toujours actuellement…
Je me suis bien entendu renseignée, ai lu beaucoup à ce sujet, une maladie très courante, très dérangeante et très tue mais pas mortelle, autant en sourire… toujours est-il qu’un peu plus loin, je me sentais encore plus mal… ce n’était que ces calmants qui n’étaient pas vraiment à recommander, accélération du rythme cardiaque, chute de tension et j’en passe… et qui nécessitaient une sorte de sevrage… et j’y suis arrivée, pour changer de médecin qui ne semblait pas prendre mon mal bien au sérieux… autres examens à subir, échographies et radiographie du colon… et malgré mon mal être juste avant, je suis heureuse, car même à vide, la radiologue a vu les spasmes lors de la prise des radios, alors que rien ne pouvait les justifier, ni la nourriture ni ma peur d’être mal puisque j’étais en milieu hospitalier…
La conclusion est simplement faire avec, sans plus, me trouver une sorte d’équilibre, manger des aliments qui naturellement ne font pas de déchets, et prendre chaque jour, un ou plusieurs antispasmodiques et antidouleur… j’ai trouvé une sorte d’harmonie mais ne peux jamais dire d’un jour à l’autre si je serai bien. Une crise se déclenche sans avertissement, même la nuit, la douleur peut me réveiller et pourtant, ma capacité à supporter son degré est bien élevée… tout ça me fatigue, me déprime, m’isole encore plus, et je suis actuellement aussi sous antidépresseur… la vie m’équilibre dans la prise de médicaments, un rien avant et un plus maintenant !
Le mal étrange à l'étrange d'elle… le début, l'aube raison, la raison d'une décision, d'un appel… une lassitude tout également, un vouloir fin, ne plus m'envoler d'écrire…
Et la fin doucement se dessine, l'écrit se voit bientôt fini… y arriver, tenir promesse, laisser ce moi s'éparpiller…
Le maintenant alterné mon choix…
vivre ou laisser vie se vivre…
poser délai ou reposer l'à venir…