La féerie départ d'un jeu, parce que je voulais rire, parce qu'il est déjà bien plus âgé, parce qu'il était bien loin, vivait en France, et marié… pourtant ne pas vouloir souhait voler l'amour d'une autre… le singulier non dit convenue de ne jamais se voir…
Un badinage ces mots à jouer, se laisser m'y fondre, m'envoler d'eux, en vibrer profondément… ce banal divertissement à trop vite,
me rattraper et mon pauvre petit cœur s'est pour lui trop secoué… mon imagination l'a simplement si juste modelé, je suis tombée amoureuse de lui, d'un homme vivant et minutieusement construit d'imaginaire. L'amour immensément fort, infiniment grand… et le peu sa disponibilité… naissance réelle et si palpable manque… l'à nouveau profonde souffrance… et la carence partage spontané ces intenses immense trop seul bonheur, rassurer les miens, ne pas pouvoir dire, avouer cette faute d'aimer un homme marié…
Le chemin pour le rencontrer a été difficile, le quitter un déchirement désespérance parce que je savais que je l'avais bel et trop parfaitement rêvé…
Nous nous sommes aimés folie dans la chair et tout autant dans l'esprit… quatre jours rien qu'à nous… la jouissance, oui… le sentir en moi, cadence à bouger… l'effleurer presque une fois… ses érections si difficiles… ses caresses m'ont fait m'arrêter, me poser, découvrir pose l'ailleurs… être pénétrée était devenu une sorte de tentation… un désir, une envie par trop fantasmée…
Accompagnés, nous adultes sages, par ce déjà savoir d'une fin ce début qui ne mène à rien !
J'aurais pu l'aimer force et tendre, à lui sens, me consacrer dans ce si peu qu'il m'offrirait ; mais ne pas pouvoir accepter ses mensonges – je fuis cette caresse menterie – ce caché d'un vice mot considéré par lui seul. Ce besoin à vibrer sexe, non pas à tomber les filles, non, mais ce particulier à s'élever fantasme excité, ce toujours une autre virtuelle à convoiter !
Malgré ce que je suis… être à m'évaporer rêve si tendre souffle éther… la petite voix m'avait déjà dit la chimère illusion cet impossible…
Et s'il est vrai que mon imaginaire souvent s'emballe, s'extasie et talentueux, compose, je suis multiplicité d'une seule et unique personnalité, de ce moi maintenant tant "psymode" et si fade à toujours et par trop énoncer…
Je sais pertinemment et fort bien la réalité, ce là, d'ici… et sa pensée force dure, ou sa portée vibrance universelle. Notion à jamais accompagnée infini ma fiction, par son éternelle éternité me montrée couleur singulière et non matière – songe à ne pas réaliser, jamais – tant le ressenti, cette sensitivité si mienne, ne trompe pas, l'instinct primaire si simplement…
Naître seulement ange… l'être étrange, et pourtant fabuleusement logique, ajoutée d'autant assuré petit intellect, assaisonnée ce rien sel d'une vérité par trop perçue innocence à se railler.
Simplement, je me sais, me connais à en sourire… rire à toujours un peu en mourir…