Le curieux chiffré, mon nombre si mien, le sept d'un mois qui m'a vu me dégager, de son jour marqué sept… seize, un et six, le dix et ce sept…
Le dixième cet homme, la gloire honteuse m'ancrée ce chiffre à afficher… fille légèreté sa mère héritée, la béance sa carence à s'offrir à l'œil pourvu que les mots la fasse se penser aimée… la dure si vraie réalité à me médire sans excuses à quémander, un savoir de toujours, de chaque instant… je me sais… et quoi que vous pourriez penser, je suis la seule à pouvoir me juger, sachant tous les ma vie tenants et tous les cette faim aboutissants… la quête à me ternir… l'éclat à vouloir m'éteindre…
Je suis née normalité, chemin de vie à pour temps me contenir, contenu endigué contrôlé, maîtrisé… perdue en ce monde, éperdue d'étoiles à m'envoler, toujours, depuis ce début, depuis la nuit des temps dans la lune… une sorte de clown ne se prenant jamais au sérieux, plaisir de voir sourire, d'entendre le bruit d'un rire… le sourire facile, la larme qui découle l'idem spontané… à me garder, ne pas déranger, discrète à devoirs pour rester vie cette vie, l'autorisé vôtre à ne pas même exister… le délié dégagé si libre à retenir… parce que je sentais l'ennui, le profond rejet que mon être générait…
Je n'ai jamais compris pourquoi, m'imaginant l'apparence monstrueuse, en gardant la faculté de voir, de sentir tout beau l'autour dans ce pourtant la perfection savoir… la plastique logique, le contour, la forme parfaite… il suffit de me poser face miroir pour me pleurer l'injustice de ne pas être l'être qui se cache ce creux si mien… le drôle d'un acquis, la cicatrice d'une souffrance rejet sans condition, simplement parce que j'étais, je suis être deçà…
La magie d'une attention, d'une flatterie caresses sans cesse l'ego, le mien… narcisse à enfin se secouer… je me souviens ses mots, le précis sens ses mots qui insidieusement ont réveillé le "je" normalité… il s'est simplement inquiété de ma santé… à me rire, riez… un être premier d'un chemin de vie de quarante six années… et la romance aubade sournoise à mots s'est déclenchée…
Le bonheur de m'écrire, de me dire… savoir sagesse d'un non droit à l'existence, l'évidence d'une erreur cet univers, un être là sang le sens, le contrer et lui donner la valeur balance… mien à vous donner - mieux dit - me donner ce monde… lui montrer le bleu, la vie belle mon être à équilibrer… théorie à encore vous expliquer…
Lui… doucement, lentement, les mots… reconnus non idéal mien… sentir pourtant une authenticité… me tromper… non pas le sens émoi mais l'être mime qui croît…
Il est la seule personne à m'aimer, présent et éternité… sa culture, ses acquis, son enseignement vie lui ont fait être en devenir calcul à s'approprier… sans non acceptation, encore la pertinence évidence…
Nous nous sommes rencontrés, un vendredi tard le soir, voiture à contempler les étoiles… je croyais ce qu'il disait, son amour du ciel… disparu peu à peu, subtilement mais gardé inconscient…
Souvenirs à sourire, à étonner mes enfants… une maman à fautes chroniquées… le nu voituré par la police appréhendé…
Je l'ai aimé si fort, passion, le feu d'un secoué mon corps, l'extase rencontrée, la jouissance plate épatée à découvrir, à dire, l'envol frisson… ardeur à encore, oui, encore… attraction à jouir ce corps contenu, retenu… là, à nu...
Peu à peu, les changements, l'étrange mes perceptions, et la naissance questions… son comportement des plus curieux, son caché, son mentir… pour des bêtises… sa réalité qui m'effrayait, sa prison mon avenir… et son creux lui que je rejetais… choses à ne pouvoir dire car je sais qu'il me lit… je ne te veux pas de mal, tu m'as offert l'instant d'un bonheur incommensurable, j'ai cru en toi, j'ai cru en l'Amour, je l'ai présent infinité, sans possession, souvenir à m'égarer, drogue naturelle à m'envoler…
La rupture annoncée, dessinée d'une non convenance nos différences… son fils, ma nécessaire solitude, mon mal étrange à me guérir…
Je correspondais avec Pierre, parce qu'il me fallait me dire, non pas justifier mais chercher à comprendre profondément ma différence… frontière limitée, le fil fragile ma destinée…
Peu à peu, je me suis prise à son jeu, son désir normalité, se voir, se rencontrer, aussi ce rien me déstabiliser… son esprit m'attirait, sa sage connaissance, son acquis appris limité à faire trembler, le neuf tout nouveau, l'éveil intérêt attention intelligence… nos longues discussions téléphoniques, son envie pressante à la rencontre… ne pas me sentir, savoir ne pas être assez belle, assez plaisante, assez charmante, assez… en pleurer la connaissance finalité… lui proposer un rendez-vous et l'annuler… revenir l'autre, revoir Karim et recommencer… simplement retrouver l'assurance, le certain d'un apprécié, la facilité… me mentir alors que je vis de vérité…
Laisser porter le rêve, frôler mon songe imaginé petite fille… rencontrer son fils, sa famille, ses amis… et me sentir encore plus au dehors, d'ailleurs…
Lentement me rendre compte son être à me copier… suis-je si bête qu'il me faut ce temps pour voir réalité, évadée ce rêve à beau l'autour, à bonté toujours…
Un vendredi soir, seule, toute seule… mon fils parti chez son amie… lui proposer de me retrouver sous l'excuse de cigarettes à m'apporter… signer la fin d'un non dire, le vide… ne rien avoir à lui dire, me rendre compte, vibrer réel ce vide si vide… ne pourtant pas avoir la force ou le courage, fuir… le laisser s'incruster à me déranger la journée suivie cette nuit… une dernière fois me réjouir corps… et savoir la fin cette faim faussée…
Le point d'un final à écrire, m'en libérer, me retrouver, guérir, continuer à croire accompagnée pourtant d'une décision à ne plus voir dans l'obligation l'autre à s'affirmer…
Il est toujours là, prêt à reprendre le duo nous espéré éternité… je ne peux plus, et même si parfois, je reconnais, j'avoue ma faute à me sentir seule comme écartée d'un rêve égaré, perdue immensité, délaissée infinité… d'un besoin à trembler, à m'éparpiller ce bleu trop dense, accumulé, à m'exploser… le souvenir de mensonges grisent celui qui présent j'aime…
Oui, je me sens en quête et non pas en recherche absolue d’un quelqu’un à montrer, à amuser, à occuper, à meubler un intérieur, à jouer bouillotte en hiver, à cadeau me ou se concéder ou à emplir le vide mien car il est plein, débordé excessif retenu. De plus j’apprécie la solitude sans qu’aucune appelée vie sociale me ferait "ça" désirer, n’ayant que celle qui m’emmène tous ces jours au travail.
Tu sais, oui, toi qui me lis à oublier… mes mots sont vrais, sans doute, curieusement énoncés, seulement posés son, bruit qu’ils sont seuls à aérer pureté…
Écrire et en arriver ce presque terminé finalité… savoir que là sera l'instant délai que je me suis promis, moi à moi, tenir, ne pas fausser ma vérité si essentielle… rejoindre les anges, me mêler le ciel… vous offrir, êtres que j'aime naturellement, le souvenir, sens non matière, couleur d'un bien à étendre, vous équilibrer la balance, le rond cette vie, le mouvement naturellement… vous montrer le non choix, la destinée mienne, d'un fil à enfin couper, le premier d'un choix intime, hors vos désirs… me suivre option mienne… et vous garder précieux mon âme qui l'aura vous frôlera éternité d'un toujours à jamais…
Paix mon âme et mon cœur…
Karim,
Toi qui disais savoir… aimer, ni avec bien ou encore beaucoup écrit à la fin
Ni peu… encore moins mais avec l'intensité du vibré toujours…
Toi qui pensais… donner, ce rien si fou et tendre ennemi du chagrin
Cet espoir… et jamais moins, l'esquisse étendue impulsé Amour…
L'éclat lumière d'un chemin
Qui dessine simplement beau le destin…
Je crois en l'Amour, celui de majuscules écrit, le vrai, le pur, sans l'ombré calculé… le don profondeur, la plus tendre douceur, l'unique bleu d'une seule couleur… intensité du banal d'être… posé tendresse, déposé ivresse, donné caresse …
Sois simplement toi pour qu'Elle te dise de tout son cœur Ya lioubliou tebia et que vous soyez enfin heureux !
Que votre vie soit immensément belle…