Le hasard d'un message auquel je me suis empressée à naître écho… l'envol premiers et si tendres mots, amour tremblé ses écrits, m'enivrer de ses magnifiques phrases, tant y croire, et pourtant, dès l'aube, percevoir, ressentir un trouble quelque chose, la petite voix… ne pas l'écouter, non, m'évaporer ce, le rêve, m'offrir d'être aimée marge me figée, en ce délai voué – d'elle à je, elle-je – promis, engagé mien… arrêter là, poser tendre le temps… distinguer enfin, l'instant…
Y magie, découvrir le récit tel ces caresses éthérées si sublimes là; expirées, couchées… ou si semblé ces baisers vaporeux aérés et tellement désirés, inspirés… souhaits si grands et tellement inconscients, en quelque sorte, comblés par cette trop miroitée matière à bâtir, à construire réalité d'à côté par la diablerie d'un écran, la dite interactivité…
J'y matérialisais tant l'illusion réfléchie égarée, n'imaginant pas un seul instant le pouvoir d'un certain calcul, la dépendance à ces liens souffle pratique dégagée, psy-mode d'un maintenant si grand nouveau jeu…
A naître vraiment et pour longtemps, le particulier réplique logique, qui ne peut qu'être moquerie face à cette si naïve innocence, et m'en esquisser aussi – sans en avoir jamais eu pourtant, la volonté – la proie si, trop facile à "se faire"…
Tant et plus y croire à me leurrer, à me rire pour un peu encore en mourir…
Et son corps touché le mien, l'intensément bouleversé… nus – pause – révélés… l'éveil, le secoué intime si propre mien… sans pourtant y trouver l'ego délectation sensualité, sans pas l'union de corps mélangés, mêlés, intiment emmêlés, hors fusion alliée tant aspirée… en seule l'intense ferveur par trop exaltée matière d'elle, inconnue alors avouée mienne… l'animal délié dégourdi, comme aux aguets, prêt… ne plus pouvoir contrôler la chair imaginée, pensée originelle car par trop loin retenue… la découverte née émoi ardemment troublée… et le manque habile absence, la frustration impulsée si vive émotion…
Et le mensonge par vous, déjà, deviné…
Dire, se dire, écrire, se décrire et ne pas être… il a égaré l'authentique tellement essentiel, ce rien à seul désir, l'unique d'un "je veux"…
Il n'a pas voulu me donner – partager son rêve… déjà brisé, usé malgré son âge par ce temps affiché, ce trop peut-être à soustraire du mien…
Je n'avais rien à perdre et je n'ai rien égaré, le bleu qui est en moi, est toujours là.
Rien n'arrivera jamais à le griser. Ni lui, ni un autre…
J'ai réellement adoré le lire, sa voix m'a fait vibrer, je suis entrée dans le songe à rêver, l'ai dérobé et caché… le temps de l'embellir et d'à nouveau le disperser…
Une rencontre même brève peut être très enrichissante pour qui sait regarder, au-delà…
Les larmes ont bien sûr, coulé…
Et purifiant ce mal délire égaré, là, frôlé, et dessinant commode expérience d'ici…
Grandir un peu, progresser à effleurer l'adulte en devenir… sans doute, peut-être… à jamais dans ce chatoyant toujours… le retour un jour… d'ailleurs…