Voici donc la longueur d'une mémorisée mienne, mesurée discrète ici déposée simple annoté. Et envers les convenances stylistiques, et plus rarement, en cet endroit plus arrêté, composé de devoirs grammaticaux. Pourtant relu, revu et tenté à mieux s'énoncer, ce simple essai au sens succédé par une chronologie certaine se déroule tel l'aménagé rangé qu'est ma simple toute petite vie…
Un récit autre, différent, dissemblant à naître sourires vôtres :o)
Un, deux, trois, il était une fois - aller de ce pas vous conter la si belle histoire inspirée de moments passés et d'instants ce présent maintenant délié… l'étrange continu en pensées contenu et pitoyablement, socialement tu...
Ah que ne ferait une âme débordée par bien trop d'émoi si ce n'est s'en décharger. Observer avec sérénité le chemin sillonné pour ne plus, encore et encore, l'arpenter et pour en faim, non pas l'oublier mais définitivement le quitter !
Comme déjà vous le savez, "elle - je" est née en cette soirée de cet illuminé nommé jeudi, banalisé… mémoire pourtant hélée – cette portée importance petits riens – qui esquisse l'indéfini déjà étampé par la nuance indélébile de l'acquis intra-utérin…
Accueillie par des étudiants étudiant – raisonnablement et bien logiquement – s'observant à observer l'impressionnante commencée de cette curieuse donnée, déjà non normée : trop grande et bien potelée… Elle a eu mal, très mal, ma mère… elle qui sans le vouloir, qui dans l'extase d'un corps à corps égaré, a fait s'ouvrir cet en devenir, qui a engendré un être à devoir être sans jamais le pouvoir ni seulement vouloir y croire… Une douleur qu'elle a subi et pour laquelle, innocemment, inconsciemment, "elle - je" a apuré la dette de la somme de toutes les épreuves pénibles à venir. Pourtant, comme déjà pré-entendues et par la suite, entretenues. Mais qui peut imaginer, qui peut soupçonner la mauvaiseté ? Pas un bébé dont la vie seulement s'engageait. Moins encore, lorsqu'il est accordé d'une chimérique particule éthérée :o)
Un Ange s'est alors approché, et pour ne jamais l'oublier – savoir ce toujours de lui accompagnées ("elle - je") – à lui nous a délicatement scellées… adorables fossettes présent à toujours tracer… devenues doucement, avec l'âge, l'ombré caresse d'une plume du temps, presque, mais dans ce pas encore tout à fait, des rides à respirer… restes de si nombreux sourires, bonheur évident à étirer… Il nous a offert une ombre qui veille, le magnifié d'une véritable chance…
en cet été de l'année expo atomisée, "elle - je" aurait été la mascotte de je ne sais plus quel pavillon… une gentille vérité sans doute bien enjolivée, racontée une seule fois par ma mère. Un conte à pétiller les étoiles si singulières en fondu adiré des yeux d'un enfant en quête flagrante et permanente de ses racines. La fabuleuse anecdote qui avait ravivé en cet instant mon regard... Ma mère qui m'a abandonnée ou plutôt, qui m'a oubliée, un temps… Mon père… de lui seulement, j'en sais qu'il était marié et déjà papa… un fils, quelqu'un ma fraternité plus âgé, éloigné… les rêves qu'il a tant et plus générés. Tous deux jamais vus ni connus… origine perdue, l'important qui me fait, qui aurait dû me faire naître être.
J'ai alors été prise en charge par les autorités, étiquetée du label "enfant du juge" et placée à la campagne, dans une famille de parenté éloignée… Souvenir premier, le un de tant… entre deux et trois ans… l'ombre d'un homme, cette fenêtre comme de son regard éclairée, frayeur – peur de ces pleurs, l'éveil de larmes débordé, et les rêves d'alors, imprégnés de cette étrange culotte oubliée… temps emmêlé et si peu à songer… ne pas vouloir savoir… ne pas pouvoir affronter encore une affreuse vérité…
D'un ensuite devoir origine à me rapprocher.
La particulière obligation pour taire le bon voisinage – et le faire, de ce rien mien s'étouffer – dixit ma grand-mère, elle qui m'a comme agréée… adoptée, recueillie en devoirs, définitivement… maman, mot à magie, féerie… l'aimer comme seul, un enfant peut aimer… et vivre auprès du premier homme de ma vie, son homme à elle, mon papa à moi, non pas le géniteur mais le seul vrai, celui que mon cœur portait…
Premier Un, délicieux et si précieux amour, simple d'un aller-retour…