La constante, apostrophée, si tendrement étirée…
Ce toujours quatre d'un – là – trois annoncé – si – finalité… également voyelle d'elle, petite autre nous, puis née… puînée (mot d'un hasard trouvé, tout neuf, tout déjà brillé – de lunettes et d'un dico aussi vérifié – simple à enchanter par son é prononcé, le mouvement respiré, haut terminé)…
Un si joli petit nez, elle sera le sourire de notre bonne vieille terre… et d'un autre père… mais tant qu'à faire…
La famille regard maintenant normalité composée trois, face et sans miroir, teintée différence hors normé, pile d'eux nous d'elles… deux, trois… deux de trois, partage d'un égal, pourtant si loin de l'équilibre, non balancé… vie à devoirs bouleverser !
Il me faut maintenant les nommer, ces elles qui doucement vont s'étirer, tendrement s'envoler.
Sans mal que mot peut dire, sans découlé à deviner, ni foi à impliquer… ne pas mettre un quelqu'un d'une ou d'un, mal à l'aise, former ce gêné d'être…
Le je m'est apparti, ben oui, j'écris, je dis… et d'elles, je cherche, et rimes, et ailes qu'elles puisent toujours liberté… Elles, arrondis si voyelles – vois elle – si belles… éternelles, naturelles… Angel est ce deux si précieux, et Voyelle sera ce trois d'émoi…
Je-elle, banalement et seulement belge, Angel, à l'époque administrativement autrement nommée, sur papier différemment notée qu'appelée, norvégienne, puis apatride, devenue allemande pour se définir maintenant française et Voyelle, allemande.
Toutes trois portant un patronyme différent, un nom dissemblance marquée, à toujours pointer…
Angel et moi allions régulièrement, de ce si actuel maintenant droit de visite, en "vacances" à Anvers, ville où ils, normalité d'un trois, simplement vivaient.
Naturel d'une inquiète, Angel était dévorée par la peur, réelle et trop palpable frayeur, à attirer, aimant fureur de ma mère. L'instinct primaire à protéger, et souvent, m'accuser pour qu'elle ne se fasse pas encore, punir. L'injustice d'autres, déjà me révoltait… et tout le rien du reste…
L'adulte à former m'a offert, présent d'un véritable effroi si long à gommer… le feu, allumer bêtement la cuisinière, grâce à
mère, dans ces années à devoir me surpasser… ce rien finalement heureux puisque j'hume des volutes embrumées et qu'il ne faut pas quémander une flamme à chaque cigarette…
Et puis, elle a souillé mon intimité… sanglots et cris assourdis n'ont rien arrêté, sa force volonté… et malgré mes pleurs, et malgré je ne sais quoi, ce pas normal, ce qui fait si mal… vouloir absolument m'introduire un tampon dit hygiénique, mes larmes, ma gêne, la honte d'être ce que je suis…
Le temps qui passe doucement, si lentement…
Et l'évènement nouvelle idée, revenir fonder une vraie famille, j'étais en sixième primaire d'une année à marquer, le retour… l'espoir…
Légalement, nous sommes toutes du même père, nées dans le mariage.
Pour y arriver, il a fallu de nombreuses années, elle y est arrivée.
Et la durée s'est étendue, les instants à filer aussi ce temps si lentement.
J'étais très fermée, très ne me touchez pas, très restez loin de moi… la seule issue, m'emmurer, partir ailleurs, je-elle depuis la nuit des temps dans la lune…
Je ne l'ai jamais appelée maman, ni lui papa…
Le drôle… Voyelle la nomme, elle, maman, tandis que là est de ce nom à magie que je disais ma grand-mère… naturellement nous nous comprenions mais les autres autour non !!!
L'amour… mon premier amour, il était si beau… pour moi, je n'y croyais pas. Mes sœurs sont réellement plus que belles, féminines, yeux clairs, cheveux clairs, plus petites, plus aimées depuis toujours…
Le premier émoi, les baisers, le toucher, le pénétrer…
Et puis, le voyage en Angleterre, scolaire, l'école… le quitter, me déchirer ces quelques jours seulement.
Là-bas, la découverte d'un nouveau rouge, d'un goût si sucré, tendre ketchup, je t'adorais, en usais, en abusais… je me fais toute seule sourire, le bonheur rouge, l'amour aussi rouge…
Et le retour, apprendre et mourir un peu… ma mère se l'était offert, ou s'est offerte, ou encore s'est offert une relation sexuelle avec mon plus bel amour, le plus pur… Elle ne s'est pas arrêtée là, plus tard encore, elle a recommencé… l'histoire toujours recommence…
Un rien plus avant dans le temps, changement d'école, l'oubli d'un dire – lorsque je suis entrée en secondaire, le début tout neuf – à innover – du rénové, j'ai changé de nom… convocation au centre PMS, je devais être perturbée… moi, perturbée ? Non, mais vous rigolez !!! … j'étais bien plus haut, au-delà – déjà… dans la lune à me poser…