J'ai été – l'évidence à détester, dire mots, verbe à taire d'un conjugué passé…
J'ai donc été mariée pendant 25 ans.
Et j'adore jouer des nombres – le rien par vous déjà deviné…
Le quart d'un siècle, le cent gentiment partagé par l'abracadabra si magique de ce quatre qui semble à, toujours, me suivre, à vouloir d'elle s'essouffler…
Je suis officiellement divorcée depuis la fin de l'année deux mille, ajoutée elle aussi d'un quatre… chat alors, voilà qu'il insiste !!!
L'épouse fidèle et non soumise d'un seul homme pendant tout ce temps.
Et je suis partie pour tout quitter… un incontesté confort, un nombre infini si rassurantes habitudes, l'amour de ce particulier autour… un chat, mes enfants, grands mais enfants… vivre liberté, ne plus à devoirs… à ne pas sourire, à laisser larmes couler, à traîner, à ne pas manger, à m'allonger sur le sol pour du plafond me parler, à ne pas dormir, à lire, à me faire plaisir… me sentir simplement vivre, et chanter, et danser, et parler, et découvrir les mots à dire… m'échapper prison sens, ces barreaux lentement construits, avec ma reconnue et sincère avouée participation.
Déjà l'année précédente, je voulais partir… et mes enfants comprenaient, ils s'en persuadaient… l'oubli ego si mien pendant plus de vingt années, donner fort, donner trop et forcer l'aussi seul particulier d'un automatisme, cet apprentissage non souhaité du "prendre"… faute essentiellement mienne réel incontesté, admise et maintenant dépassée… me donner eux entièrement, d'elle unique destinée d'eux… trop plein d'un petit cœur, me désemplir ce chemin cumul sentiments… et pourtant ne jamais avoir existé.
Mes fils à moi, les seuls miens, l'unique d'un Bien… pourtant eux liberté seule et avoir la leur, non mienne… représentent l'amour qui est, l'amour qui naît, l'inné ni acquis, ni appris, ni non plus instinct… le do hors gamme d'un là simplement… ils m'ont ouvert au possible, semée reconnaissance d'un pouvoir être tant et plus que d'eux je vole, et je m'envole dans ce singulier si bleu pensé, imaginé mien alors qu'universel… mes enfants, je les aime intense, je veux maintenant d'eux, m'aimer un peu…
Ils m'ont suivie, le temps un rien décalé et ne sont pas très loin.
Le seul d'un vit avec moi, l'intervalle bordure à s'élancer, déjà étirée vie sienne… attirés, sans doute, peut-être ou pas, par ce "je suis", l'être maman, mot magie si infinie, la seule d'eux… toujours là, en ce moins, de cette fin, ce peu d'elle… penser à elle… ils le veulent.
Elle-je peux rêver, sourire aux anges, écrire ces milliers de lignes sans oublier l'étrange refrain… le bleu si curieux mais tellement vibré bienheureux…
Je suis restée réellement pour eux pendant toutes ces années, simplement parce que je n'aurais pas pu les partager. N'y voyez donc, aucune grandeur d'âme, le moi naturellement à préserver…
Mais aussi ne pas faire mal, prendre le mal, l'absorber.
L'ais-je lui, mon mari, seulement aimé, oui, mais pas fort assez...
Formation par trop manquée du naturel notre vue société, la vie d'un à côté, bleu d'une lune…
Les dernières années de vie commune… la particulière dernière, recommencer, croire possible encore la réussite d'un continu nous deux, embrasser ses dits "je t'aime" lorsque son corps me demandait… le ressentir pourtant profondément faussé et encore me contrôler, me fermer, encore et encore… cette capacité, ce pouvoir me condamner, hors ce monde, façonnage de ma plus non tendre enfance devenu instinct de vie, primaire à survie…
Je pouvais me contrôler, arrêter mes pulsions… ne plus avoir d'envies, gommer mes désirs…
Il y avait si longtemps que je n'avais plus fait l'amour… être corps mélange imprégné, matière secoué à ressentir, tressaillir… vouloir ce touché, et encore éprouver sens charnel tant palpité…
Et je suis là, dans ce déjà, respirée dans l'expiré souffle né vie vent, écartée, égarée à m'envoler maux pour pointer, dénuder par l'étrange absence petit doit… le simple beau…
Le drôle à vous sourire d'un savoir non importance…